Pour la première fois de son histoire Tsilaosa donne dans la danse de salon et reçoit Joël Rodrigues, professeur de Tango sur Bergerac, ainsi que sa compagne et partenaire pour réaliser une session portrait qui leur ressemble, toute en contraste et en passion.
Pas question de repousser les murs, il faut faire avec la place dont on dispose. Pareil pour la hauteur sous plafond, j’ai dans la tête un shoot éclairé comme sur une scène de danse, par en haut avec une lumière de type projecteur. Hélas les 2.75m de hauteur de plafond ne laisse pas beaucoup de marge de manœuvre.

Il va falloir s’adapter au manque de place et surtout à la prise de vue en condition studio d’un couple qui va bouger tout le temps du shooting.
Je suis beaucoup plus habitué aux portraits statiques. C’est ce qui s’appelle sortir de sa zone de confort. :-)

On commence la session par des photos de calage.
Cela me permet d’apprécier les mouvements du couple de danseur et de positionner l’éclairage « au mieux », même si ce n’est pas génial.

Une fois les lumières calées pour tenir compte des mouvements et le couple bien installé dans sa session (le temps que la confiance s’installent et qu’ils se créent une bulle) je tente quelques portraits contrastés comme je les aime (et comme j’ai l’habitude d’en faire).

Et pour terminer la session on élargit l’angle de vue, les mouvements et les déplacements se font plus amples.
En élargissant le champ on part sur une prise de risque plus importante.
Je positionne mes lumières différemment afin de couvrir une zone plus importante tout en focalisant sur le couple sans avoir de lumière parasite sur le fond afin de conserver un effet halo coloré par des gélatines, et en évitant autant que possible d’avoir les flashs et trépieds dans le champ.